stoff est une revue publiée en France par un groupe de discussion dont les intervenants sont basés dans divers pays européens. Elle est une réflexion vivante et collective autour de la critique de l’économie politique, en n’oubliant pas cependant que les rapports de production n’ont d’existence que dans l’histoire à travers des médiations singulières. Attentive par conséquent à ce qui relève également de l’esthétique, de la culture ou de l’idéologie, la revue stoff ne connaît pas de sujet dont elle s’interdirait de parler.

Le débat interne forme la véritable raison d’être du groupe et tient de ce fait une importance plus grande que la publication. La revue est le produit de ce débat, plutôt qu’un simple forum pour la publication d’articles sur le thème choisi. C’est pourquoi nous publions sous le nom de stoff, plutôt que sous celui des participants. Si des auteurs sont nommés, c’est qu’ils ne font pas partie du groupe au moment de la publication, mais sont néanmoins engagés dans des questions étroitement liées à nos préoccupations.

Nous considérerons avec intérêt toute intervention portée à notre connaissance qui rejoindrait notre perspective. Il convient cependant de souligner que stoff n’est pas et ne sera jamais un magazine conventionnel ou une revue académique avec des procédures de soumission standard, un examen par les pairs, etc. Nous croyons en effet que cette organisation technique des publications savantes et autorisées n’est qu’une facette parmi d’autres – mais plus trompeuses que d’autres – de la dissolution générale qui a conduit l’intelligence de notre époque à se consommer elle-même.

Notre groupe n’est affilié à rien ni personne, et il s’autofinance. Aujourd’hui modeste dans ses dimensions, il a vocation, au rythme des crises qu’engendre inévitablement le capitalisme, à se constituer en noyau directeur de la révolution mondiale. Ceux qui nous soutiennent dès aujourd’hui, en prenant un abonnement ou en faisant un don, seront donc bien récompensés demain.

Nous contacter : contact [arobase] stoff [point] fr

Les mesures de confinement prises en Europe à partir de la fin du mois d’octobre 2020 nous ont empêché de poursuivre l’auto-diffusion du premier numéro de stoff dans certaines villes et pays que nous avions en ligne de mire. Cela dit, il est toujours possible de nous soutenir en commandant la revue sur ce site.

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      Au fil de l'eau

      La Lutte au sein de la lutte. Notes de travailleurs d’entrepôt sur un soulèvement

      Ceci est une traduction d’un texte du collectif A New Institute for Social Research (ANISR) initialement publié dans un dossier en ligne de la revue Endnotes. Pour ANISR, voir dans la « rébellion George Floyd » un seul et unique évènement serait manquer le hiatus entre l’insurrection initiale et une seconde phase de type « mouvement social ».

      La Lutte au sein de la lutte. Notes de travailleurs d’entrepôt sur un soulèvement

      Au fil de l'eau

      Quelle pandémie ?

      Nous connaissons bien ceux qui disent de la pandémie qu’elle n’est qu’un prétexte mobilisé par l’État pour exercer son biopouvoir. D’autres lui font réciter le catéchisme dépolitisant de la question sanitaire. Pourtant, si elle est bien réelle, alarmante et loin d’être finie, la pandémie ne l’est cependant pas en tant que phénomène purement politique ou strictement sanitaire.

      Quelle pandémie ?

      Au fil de l'eau

      stoff répond à stoff

      Au fil de l'eau

      Substance du capital et lutte des classes (seconde partie)

      Au fil de l'eau

      Substance du capital et lutte des classes (première partie)

      En supposant ici que la théorie de la valeur et l’analyse des crises qui en découlent puisse être vraies, il s’agit de questionner plutôt les conséquences politiques qui en sont déduites. Un point nous intéresse particulièrement : la question de l’émancipation. Qui nous libérera du capitalisme, et comment ?

      Substance du capital et lutte des classes (première partie)

      Materiau pour "Que peut la critique de l'économie politique ?"

      Chute du capitalisme ? Krisis et la crise

      La traduction de cet article de Michael Heinrich fait suite à la parution en France de /La Substance du Capital/ de Robert Kurz en 2019 (Paris, L'échappée). Dans ce livre, les arguments avancés par l'auteur pour défendre une théorie de la crise et de l'effondrement du capitalisme sont construits en opposition à ce qui serait le « circulationnisme » et Michael Heinrich en serait le plus éminent représentant (voir notamment les pages 101-103, 105, 107, 110 et 254). Or les arguments avancés par l'auteur, alors en 2004/2005, ont en fait déjà été discutés (et réfutés par Michael Heinrich) quelques années auparavant dans les cercles /Wertkritik/ en Allemagne et en Autriche. Cet article paru en 1999 dans la revue /Streifzüge/ est un exposé remanié d’une conférence tenue en 1998 à Vienne qui nous offre un remarquable aperçu de cette discussion. Il nous permet d'en voir la nature et ce qui, donc, n’a pas été pris en compte dans ce livre de Robert Kurz.

      Chute du capitalisme ? Krisis et la crise

      Materiau pour "Que peut la critique de l'économie politique ?"

      Théorie de la valeur, baisse du taux de profit et marxisme traditionnel

      Dans l’article qui suit, initialement paru dans la revue en ligne /trend/ en septembre 2004 (09/04), Michael Heinrich présente sa critique de deux idoles du « matérialisme historique » : la théorie substantialiste de la valeur et la thèse de la baisse tendancielle du taux de profit. On y trouve donc aussi les grandes lignes de la démarche de Heinrich lui-même, avec sa « théorie monétaire de la valeur » et son refus de l’idée d’une seule et même tendance universelle nécessaire à la déstabilisation, voire à la destruction du rapport capital-travail. Il en va de notre conception de la production et de la circulation et, plus fondamentalement, de la manière dont nous concevons le dépassement du mode de production capitaliste.

      Théorie de la valeur, baisse du taux de profit et marxisme traditionnel

      Au fil de l'eau

      Quelques commentaires sur Endnotes, « Barbares en avant ! »

      Le groupe de discussion Endnotes a publié sur son site, en décembre 2020, un texte où il est question des nouvelles formes de lutte. Nous en donnons un bref résumé, point de départ des réflexions que nous développerons par la suite. L’enjeu est d’esquisser des pistes pour un bilan critique des luttes de notre temps.

      Quelques commentaires sur Endnotes, « Barbares en avant ! »

      Materiau pour "Plus blanc que blanc ?"

      Formes perverties d'anti-capitalisme et éléments de l'antisémitisme

      Le texte « Plus blanc que blanc ? Révolte et antisémitisme », paru dans le premier numéro de stoff, est en partie un dialogue critique avec ce qui suit. Il s'agit d'une traduction française du neuvième chapitre du livre de Werner Bonefeld, /Critical theory and the critique of political economy: On subversion and negative reason/ (Bloomsbury, 2014). Ce chapitre propose une réflexion sur l'antisémitisme dans certaines sociétés contemporaines. L'antisémitisme y est conçu comme une « théologie » personnifiante de l'anti-capitalisme ; il constituerait donc une « critique envoûtée » des rapports sociaux capitalistes. Les réflexions de Bonefeld prolongent celles d'Adorno et de Horkheimer sur l'antisémitisme afin de proposer une analyse de la « domination abstraite » du capital, de l'anti-impérialisme et du nationalisme.

      Formes perverties d'anti-capitalisme et éléments de l'antisémitisme

      Au fil de l'eau

      Lettre depuis un État chancelant

      Écrit pour stoff, ce texte vient combler le manque d’informations sur les luttes en cours aux États-Unis. Mouvements anti-police, suprématisme blanc, extrême-droite américaine et gestion trumpienne de la crise y sont abordés. Poète et écrivain, Jasper Bernes fut aussi récemment le rédacteur du magazine Commune.

      Lettre depuis un État chancelant

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